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Schlosseck
Au-dessus de l'Isenachtal, près de Bad Dürkheim et en diagonale face aux ruines du château de Hardenburg, le château de Schlosseck se trouvait autrefois sur un éperon rocheux. Aujourd'hui, il n'en reste que quelques vestiges, bien cachés parmi les arbres et les buissons.
Cet emplacement stratégique semble avoir été fortifié avant la construction du Schlosseck. Au moins les vestiges d'un mur d'enceinte du 9e ou 10e siècle en témoignent.
Il n'y a pas de date exacte de construction du château, ni de sources écrites. On suppose cependant que ce sont les seigneurs de Leiningen ou les abbés du monastère de Limbourg qui ont fait construire le Schlosseck vers 1200. Les blocs à bosse Hohenstaufen du donjon pentagonal et du mur de bouclier témoignent de cette période de construction.
Le château de Schlosseck trônait autrefois sur une haute montagne au-dessus de la vallée de la rivière Isenach. Il ne reste que quelques vestiges de cette construction de près de 100 mètres de long. Le château se trouve à l'extrémité d'une arête rocheuse.
Il possédait un mur d'enceinte de plus de 300 m de long. Vers l'est, ce mur a presque entièrement disparu, tandis que du côté ouest, il longe directement le chemin de ronde, à peine à la hauteur des genoux.
Le donjon existe encore avec une hauteur de près de deux mètres. A travers la végétation dense, on reconnaît encore en grande partie le plan carré. Il semble que le donjon ait été remblayé. Le portail de style roman tardif situé à l'extrémité sud-ouest du mur de bouclier, reconstruit en 1883/84, est particulièrement beau. Il est richement décoré de corniches et de frises cintrées avec des motifs végétaux, des têtes de masques et des décorations d'aigles. L'art nouveau est même partiellement représenté dans les vieux murs. Tous les collaborateurs semblent avoir immortalisé leur présence dans les murs sous forme de marques de tailleurs de pierre.
Derrière la porte, donc en sortant du château, la vue s'ouvre sur le fossé, relativement plat mais très large et en partie ensablé. On peut encore y voir les fondations du pont-levis, qui se distinguent fortement du mur, par ailleurs si lisse, en raison d'éboulements sur la roche de l'autre côté du fossé. Derrière le fossé, on distingue encore de petits reliefs et creux artificiels qui indiquent la présence d'un ouvrage avancé.