Wildenstein ( CH)

Le château de Wildenstein est fondé par les Eptinger sur la propriété du Dinghof von Budendorf, appartenant au monastère de la cathédrale de Bâle. Le château devient un héritage du monastère-cathédrale de Bâle.

En 1293, Heinrich von Eptingen est le premier habitant à se faire appeler de Wildenstein. Le château possession de son fils, connaît un assaut en 1334 par les habitants de Berne et de Soleure en raison de la rupture de l'ordre public par son propriétaire. De nombreux dégâts semblent avoir eu lieux auxquels s'ajoutent ceux du tremblement de terre de Bâle en 1356. Le château finit par être vendu aux Markwart von Baden en 1384, qui le cède à l'ordre teutonique de Beuggen. Mais l'ordre finit par vendre le bien 4 ans plus tard à la famille Sevogel de Bâle. Le château est alors agrandit et reste dans la famille jusqu'en 1480. Le château change de mains à nouveau et est placé sous la protection de la ville de Soleure, puis de Bâle en 1500, puis change de propriétés à plusieurs reprises. En 1781, le château semble inhabité par l'un de ses propriétaires et gravement négligé.

A partir de 1792, le château fait l'objet de réparation par la famille Vischer qui reste propriétaire jusqu'en 1990. Des réparations ont lieux dans la maison féodale, la grange, les écuries. En 1812, une fontaine est construite devant la porte d'accès au château et un petit jardin est créé, les tours sont reconstruites vers 1853. Il faut surtout  attendre le 20e siècle pour que le château soit rénové par l'architecte bâlois Fritz Stehlin. 

En 1995, le canton de Bâle Campagne récupère le château.

Le château présente une histoire complexe.

Il possède une tour résidentielle et défensive du 13e siècle qui sert à la fois de donjon et de palais. Après la perte de sa fonction défensive au 15e siècle et résidentielle au 17e siècle, la tour résidentielle reste debout et ne tombe pas en ruine comme ailleurs. La tour avait vraissemblablement un toît crénelé avec un toit en pente. 

La Plantahaus est construite vers 1693 à des fins résidentielles et met un accent horizontal à côté de la tour résidentielle verticale. Son architecture extérieure avec ses portes et fenêtres sans murs faisaient probablement référence à des bâtiments antérieurs et pourrait également indiquer une influence grisonne. A l'opposé, les peintures décoratives des plafonds et des murs, qui témoignent d'une influence italienne, sont inhabituels pour la région. Le complexe a subit une modernisation au cours du 19e-20e siècles dans le style du romantisme (nouvelles tours...).